Aon rapporte que le Canadien moyen a besoin de onze fois son dernier salaire pour sa retraite
TORONTO (27 août 2020) – Aon plc, première entreprise mondiale de services professionnels proposant un large éventail de solutions en matière de risques, de retraite et de santé, a révélé que le travailleur canadien moyen devra accumuler 10,9 fois son dernier salaire pour conserver le même revenu disponible après la retraite, selon le plus récent rapport Real Deal.
L’outil Real Deal définit l’adéquation du revenu de retraite comme le fait d’avoir le même revenu disponible après la retraite qu’avant, en tenant compte des changements dans l’épargne, les impôts, les dépenses médicales, et d’autres facteurs. Il compare l’accumulation anticipée de l’épargne-retraite (exprimée en multiple du salaire final) à l’accumulation cible nécessaire pour maintenir le niveau de vie d’un employé après sa retraite.
Le Real Deal peut être utilisé par les employeurs pour répondre aux préoccupations quotidiennes liées à leur régime d’épargne-retraite, par exemple, comment améliorer la préparation à la retraite des participants sans en augmenter le coût. La version américaine de cet outil est utilisée depuis plus de dix ans pour aider les clients d’Aon à comprendre l’incidence des différentes conceptions de régimes et structures d’investissement sur l’adéquation des revenus de retraite moyens, en fonction des données de leur propre régime et de la démographie de la population active.
« Le manque de préparation à la retraite est réel pour les travailleurs canadiens, a déclaré Jason Malone, associé principal, Solutions pour la retraite, Aon. C’est l’occasion pour les employeurs de poser les bonnes questions. Les niveaux de cotisation sont-ils appropriés et conçus en fonction des objectifs du promoteur du régime? Les employés disposent-ils des ressources nécessaires pour gérer leurs finances et planifier leur retraite? Les employés comprennent-ils les effets de l’inflation des coûts des soins médicaux et autres dépenses liées à la retraite? Il est clair qu’il faut examiner à la fois l’essence des régimes de retraite d’entreprise et les leviers de l’éducation et de l’information. »
« Chaque employé représente une situation unique et la somme qu’il devrait économiser dépend en fin de compte de ses propres objectifs et ressources, a déclaré Émilie Alary, conseillère principale, Solutions pour la retraite, Aon. Les employés canadiens ont des attentes claires que leur employeur devrait fournir un soutien accru pour leur bien-être financier global et les promoteurs de régime d’accumulation de capital se concentrent sur les domaines qui sont bien harmonisés à cet objectif. L’outil Real Deal fournit aux employeurs des analyses pour déterminer l’état de préparation général à la retraite de leur main-d’œuvre et identifier des stratégies pour répondre aux besoins des employés. »
Les autres résultats clés incluent :
- Les revenus de retraite proviennent de diverses sources : régimes d’épargne-retraite d’entreprise, régimes gouvernementaux (RPC/RRQ et Sécurité de vieillesse (SV)), ainsi qu’épargne personnelle. En moyenne, les employés canadiens doivent consacrer 16 % de leur salaire annuel à leur régime d’entreprise et épargner pour leur retraite personnelle chaque année, dès 25 ans.
- Sans épargne personnelle, l’employé canadien moyen1 n’atteindra pas l’objectif de 10,9 fois son salaire. Il devra retarder son départ à la retraite à 70 ans pour être financièrement prêts à le faire et maintenir le même revenu net disponible après la retraite ou réduire son niveau de vie d’environ 30 % pour compenser le manque d’épargne.
- Pour les travailleurs plus jeunes, les besoins en matière d’épargne-retraite sont encore plus élevés que la moyenne, car ils devront prévoir une période de décumul plus longue en raison de la hausse de l’espérance de vie, ainsi qu’une couverture de frais médicaux plus élevés qui augmentent plus vite que les salaires.
1 45 ans, salaire annuel de 60 000 $, plan d’épargne-retraite de l’entreprise avec 5 % de cotisations salariales et 100 % de cotisations patronales.