Le Rapport sur le marché de l'assurance canadien de Aon souligne les défis du secteur pour 2020 et au-delà, ainsi que l'impact sur les clients
TORONTO, 8 septembre 2020 - Aon plc (NYSE : AON), une entreprise de services professionnels de premier plan offrant un large éventail de solutions pour le risque, la retraite et la santé, a publié son Rapport 2020 sur le marché de l’assurance canadien, constatant une accélération des tendances existantes au cours de l’année dernière. Ce rapport est une représentation de la profondeur du leadership éclairé de Aon et de son expertise du marché, alimentée par des données et des analyses de pointe, et de la capacité de Aon à concrétiser la réussite de ses clients.
Le premier trimestre de 2020 a vu la poursuite et l’accélération de la transformation du marché du risque et des assurances amorcée en 2019. Selon le rapport, la tarification continue d’augmenter, des capacités sont réduites dans plusieurs secteurs clés, les conditions sont resserrées et le processus de souscription est devenu de plus en plus rigoureux.
Le marché de l’assurance en général a beaucoup changé au cours des deux dernières années, les assureurs ayant adopté une approche beaucoup plus disciplinée de la souscription, au-delà du simple examen de l’adéquation des prix. Dans l’ensemble, les assureurs réduisent leurs limites le cas échéant, se retirent de certains segments du secteur et réduisent leur couverture.
« Il est essentiel que les clients, les courtiers et les assureurs évaluent correctement l’exposition au risque pour confirmer que la couverture et les limites restent suffisantes, affirme Russell Quilley, chef du courtage chez Aon. Grâce à l’étendue et à l’ampleur de notre expertise mondiale, couvrant à la fois le marché de l’assurance et de la réassurance, nous continuons d’être bien placés pour défier le marché et développer des solutions de pointe en collaboration avec nos partenaires assureurs et réassureurs. »
Autres résultats clés :
- Le secteur canadien de l’assurance continue d’être un domaine de choix pour investir du capital en raison de sa rentabilité et de sa stabilité. Le secteur canadien est rentable avec un taux de sinistres net combiné de 98,3 %, comparativement à 98,6 % aux États-Unis et à 99,7 % au Royaume-Uni.
- Selon le rapport, les principaux risques pour les assureurs comprennent les cyberattaques et les atteintes à la protection des données, l’atteinte à la réputation ou à la notoriété de la marque, les pertes d’exploitation, les changements d’ordre réglementaire, les conditions climatiques et les catastrophes naturelles, ainsi qu’un ralentissement économique.
- Au premier trimestre, le capital total de la réassurance mondiale s’est élevé à 590 milliards $ US, soit une baisse de 35 milliards $ US (6 %) par rapport à l’année précédente. Il y a eu une baisse de 6 % de la réassurance traditionnelle et de 4 % d’autres sources de capitaux, pour terminer le trimestre à 499 milliards $ US et 91 milliards $ US respectivement.
- La plupart des assureurs de biens commerciaux ont indiqué qu’ils chercheront à hausser les tarifs et, à réduire la capacité. Des rétentions accrues seront aussi visées, en particulier pour les clients qui présentent un problème de fréquence ou de gravité, ou une qualité de risque indésirable.
- De plus en plus d’assureurs cherchent à renforcer les systèmes de base, à ajouter des capacités et à améliorer l’expérience des clients grâce à l’intelligence artificielle (IA), la numérisation et d’autres innovations. Nombreux sont ceux qui commencent à financer des innovations facilitant des changements du modèle économique plus fondamentaux.
- Le marché des administrateurs & dirigeants (D&O) se durcit chaque mois, les entreprises cotées en bourse connaissant les plus fortes hausses de taux.
- Les assureurs de responsabilité civile professionnelle réduisent leur capacité et cherchent à augmenter les tarifs pour les professions qui sont perçues comme présentant un risque plus élevé, comme les architectes, ingénieurs en structure et ingénieurs géotechniques.
- La capacité en assurance des biens se resserre dans le secteur de l’énergie, poussant les tarifs à la hausse. Les capacités diminuent en raison des mauvais résultats de ce secteur d’activité, d’une souscription plus conservatrice et d’un retrait du secteur des sables bitumineux. La poursuite des pertes importantes dans les biens en aval est à l’origine de la plus forte poussée des taux dans l’ensemble.
- Le nouveau coronavirus (COVID-19) a touché tous les secteurs de l’économie canadienne et les assureurs continuent de s’adapter à un marché qui se durcit.
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