Un sondage d’Aon révèle un lien direct entre le bien-être des employés et les résultats commerciaux
- Le Sondage mondial sur le bien-être 2021 d’Aon révèle que les entreprises qui améliorent de 3 % le degré de bien-être de leurs employés constatent une augmentation de 1 % de la satisfaction et de la fidélisation de la clientèle
- Les trois principaux risques liés au bien-être physique ayant un impact sur le rendement de l’entreprise sont le stress, l’anxiété et l’épuisement professionnel, soulignant le rôle essentiel du bien-être émotionnel des employés dans la réussite de l’entreprise
- Au Canada, 90 % des entreprises ont un programme en place, mais seulement 54 % ont une stratégie
TORONTO, le 21 avril 2021 – Un sondage publié aujourd’hui par Aon plc (NYSE : AON) en partenariat avec IPSOS confirme le lien entre le bien-être et le rendement des entreprises. Aon, principal fournisseur mondial d’une vaste gamme de solutions pour la gestion du risque, des régimes de retraite et des programmes de santé, a constaté que l’amélioration du degré de bien-être au sein d’une entreprise a une incidence sur la satisfaction et la fidélisation de la clientèle.
Le Sondage mondial sur le bien-être 2021 montre qu’une stratégie solide et ciblée en matière de bien-être est directement liée au degré de bien-être, alors qu’une série de programmes de bien-être distincts a une moins grande incidence. Le sondage a également révélé ce qui suit :
- Les organisations qui améliorent de 3 % le degré de bien-être de leurs employés constatent une augmentation de 1 % de la satisfaction et de la fidélisation de la clientèle.
- Les organisations qui améliorent de 3,5 % le degré de bien-être de leurs employés constatent une augmentation de 1 % de la satisfaction des employés et de l’acquisition de la clientèle.
- Les organisations qui améliorent de 4 % le degré de bien-être de leurs employés constatent une augmentation de 1 % de leurs profits et une diminution de 1 % du roulement de personnel.
Un pourcentage élevé des entreprises sondées affirment que le bien-être et la résilience des employés sont importants et ont mis en œuvre des programmes, mais peu d’entre elles ont mis en place des stratégies, et encore moins ont pleinement intégré le bien-être à leurs stratégies d’affaires et de gestion des employés.
- À l’échelle mondiale, 82 % des entreprises sondées indiquent que le bien-être des employés est important et bien que 87 % ont au moins un programme en place, seuls 55 % ont une stratégie de bien-être. Qui plus est, seuls 24 % intègrent pleinement le bien-être à leurs stratégies d’affaires et de gestion des employés.
- Au Canada, 79 % des entreprises sondées affirment que le bien-être des employés est important et 90 % ont mis en place au moins un programme, mais seuls 54 % ont mis en place une stratégie, et 16 % intègrent pleinement le bien-être à leurs stratégies d’affaires et de gestion des employés.
- Le sondage a révélé que 26 % des programmes de bien-être au Canada enregistrent un rendement exceptionnel ou supérieur à la moyenne, mais que seuls 60 % répondent aux attentes.
Le sondage a également révélé que la culture d’entreprise est le principal facteur dans l’élaboration d’une analyse de rentabilité liée au bien-être. Au-delà des ressources financières et des investissements, l’un des plus grands obstacles au lancement ou à l’élargissement des programmes liés au bien-être est la mobilisation et l’intérêt des employés (classé comme un défi par 42 % des participants au sondage à l’échelle mondiale). Le leadership est essentiel pour donner le ton à la culture et au bien-être; 89 % des entreprises interrogées reconnaissent que le directeur des ressources humaines est le plus grand soutien des programmes de bien-être, suivi par le chef de la direction (78 %).
« Le bien-être est une stratégie à long terme axée sur le personnel et le rendement, qui fait appel à des ressources pour atteindre les objectifs de résilience sur une période prolongée, a déclaré Erin Murphy-Sheriffs, conseillère principale, Solutions pour la santé, Aon au Canada. Les entreprises doivent donc évaluer si leur culture organisationnelle les aide ou les freine dans leurs efforts de bien-être et de résilience. Le soutien et l’adhésion de la direction sont des facteurs essentiels à la création d’une culture et d’une stratégie de bien-être qui peuvent avoir une incidence positive sur la résilience de la main-d’œuvre et le rendement de l’organisation. »
L’impact de la pandémie mondiale de COVID-19, les troubles sociaux et une économie en mutation ont mis en évidence l’importance du bien-être émotionnel. Le sondage a révélé que les principales conditions ayant un impact sur le rendement des entreprises au Canada sont le stress (69 %), l’anxiété (49 %) et les troubles musculo-squelettiques (48 %).
La santé mentale et la conciliation travail-vie privée sont les principaux problèmes de bien-être au Canada, choisis par 72 % et 69 % des répondants respectivement. Viennent ensuite l’épuisement professionnel (52 %), le télétravail, ainsi que le milieu de travail et la culture de l’entreprise (39 % dans les deux cas).
Méthodologie
Le sondage a été mené auprès de 1 648 entreprises dans 41 pays, dont 140 au Canada. Les réponses ont été pondérées de manière à produire une représentation statistiquement significative des organisations à l’échelle mondiale, à l’échelle régionale et par pays.