Assurance contre la fraude
Dans le monde des affaires, tout est une question de confiance.
Cette confiance peut être rompue par du personnel, des clients ou des fournisseurs malhonnêtes. Qu’il s’agisse de managers, de comptables ou de conseillers : presque tout le monde a la possibilité de frauder. La fraude n’endommage pas uniquement la relation de confiance, mais dans le pire des cas, elle met même en danger la continuité d’une entreprise.
L’assurance contre la fraude couvre les dommages financiers consécutifs à des faits de fraude commis par des travailleurs ou des tiers, pour ainsi garantir la continuité de votre entreprise.
L’homme en tant que maillon faible
L’informatisation a mené à ce que des fraudeurs développent des formes très simples, mais surtout très lucratives de fraude. Il faut noter que les contrôles internes sont faciles à contourner pour chacune de ces formes parce que les fraudeurs s’intéressent au maillon le plus faible : l’homme. Le phishing et la fraude à l’identité semblent dès lors aussi être très populaires auprès des fraudeurs. En 2017, 3 205 cas de fraude ont eu lieu lors de la réalisation d’opérations bancaires en ligne. Ce sont un peu plus de 2,5 millions d’euros qui ont ainsi été détournés : une hausse spectaculaire par rapport aux années précédentes (source Febelin mars 2018).
La fraude en matière d'identité a également augmenté : différentes entreprises belges (comme des banques et des entreprises commerciales) ont été victimes d'un « fake president fraud » et ont ainsi subi des pertes s’élevant à plusieurs millions.
Pour prévenir toute fraude, de bons contrôles internes et externes jouent un rôle important. Toutefois, ces contrôles ne peuvent pas contrer totalement les fraudeurs. En effet, ce sont les personnes à qui l’on confie le contrôle de votre organisation qui peuvent elles-mêmes se rendre coupables de fraude. Le facteur humain est le maillon le plus faible dans les systèmes de contrôle. La fraude ne peut dès lors pas toujours être empêchée.
Sujet délicat
Selon l’enquête biannuelle consacrée à la fraude internationale réalisée par PwC, près de deux tiers (65 % ) des entreprises belges ont été confrontées à la cybercriminalité ou à une autre forme de fraude au cours des deux années précédentes. C’est une hausse importante par rapport au 45 % des participants en 2016.
La forme la plus fréquente reste la cybercriminalité (53 %) surtout lorsque des informations sensibles (comme des mots de passe ou des données de carte de crédit) sont transmises à la suite d’e-mails trompeurs. Viennent ensuite le détournement d’argent (30 %) et la fraude par le consommateur (28 %), comme le fait de contracter des emprunts sous de faux prétextes. Malgré cette hausse significative, il s’avère que seule une fraction des entreprises belges s’assure contre les risques liés à la fraude. La peur de dévoiler ses faiblesses décourage certaine entreprises de s’assurer contre la fraude. Néanmoins, une bonne assurance contre la fraude permet de prévoir la protection financière nécessaire en cas de fraude.
Grâce à cette assurance, Aon vous apporte son aide en toute discrétion pour plusieurs points sensibles.
Couverture sur mesure
L’assurance contre la fraude couvre les dommages financiers consécutifs à des faits de fraude commis par des travailleurs et des tiers, y compris des dommages découlant de faits de cybercriminalité. Un élargissement de la couverture est possible en matière de fraude sur des marchandises, de frais dus à des intérêts non perçus, d’assistance juridique, de recomposition des données et logiciels, de responsabilité face à des tiers suite à des faits de fraude et d’amendes contractuelles. Vous aurez votre propre équipe de spécialistes, qui vous expliquera clairement, avec votre client manager, les risques courus par votre organisation. Cette assurance peut s’adapter parfaitement aux besoins spécifiques de votre entreprise.