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Pourquoi Aon mise-t-elle sur la prévention en matière de flotte ?

 

Les employeurs doivent augmenter la sécurité routière de leurs collaborateurs.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Il y a en moyenne deux victimes de la route par jour sur les routes belges, avec en plus, une dizaine de blessés graves, 100 blessés légers et des dégâts matériels à plus de 1 000 véhicules. Le trafic a donc toujours de lourdes conséquences.

 

« Les employeurs doivent investir davantage dans une car policy sûre et augmenter la sécurité de leurs travailleurs », explique Al Pijnacker, Managing Director Automotive chez Aon. « Une voiture sur deux vendue dans le show-room est un véhicule de société. Et un quart des Belges professionnellement actifs dispose d’un véhicule de société. »

Al Pijnacker distingue 3 domaines dans lesquels une société peut et doit faire des efforts supplémentaires:

  • sur le plan humain, en sensibilisant les collaborateurs de manière continue, en effectuant un suivi et en corrigeant le tir... ;
  • en matière d'innovation et de technique : avec un budget de 500 euros par an par collaborateur, une entreprise peut imposer différentes options ou fonctions dans la car policy (par ex. adapted cruise control, lane keeping, appareils de prévention...) ;
  • au niveau de l’organisation : la direction doit non seulement soutenir les objectifs en matière de prévention, mais également donner le bon exemple. Il est également intéressant d’englober certains objectifs dans les KPI et les entretiens d’évaluation.

La sécurité et la mobilité vont de pair

 

« Après les frais du personnel, ce sont les frais de mobilité qui sont la charge financière la plus lourde pour un employeur. Les employeurs sous-estiment l’impact d’un accident de la route. Ils connaissent généralement bien les coûts directs, qui correspondent souvent à la réparation des dommages aux véhicules. Mais ils oublient les coûts indirects. Pensez par exemple aux coûts pour l’absence du collaborateur concerné, aux éventuels frais supplémentaires pour le remplacement, à la perte de revenus lors de l’indisponibilité temporaire d’un collaborateur commercial… La somme des coûts indirects est souvent plus élevée que celle des coûts directs », affirme Al Pijnacker.

Les entreprises devraient dès lors considérer la prévention comme un investissement plutôt qu’un coût. Le directeur financier, en charge de la surveillance des coûts, occupe ici une fonction centrale. Mais le département RH devrait également percevoir une plus-value dans la prévention, en raison du principe « comfort & caring ». La question de savoir qui gère la flotte est dès lors primordial.

Vaste éventail de mesures

 

Toujours selon Al Pijnacker, de nombreuses entreprises ne savent pas vraiment comment s’attaquer à ce domaine de la prévention. Seul un nombre limité d’employeurs fournit dès lors des efforts efficaces en matière de prévention. Les entreprises ont raison de prendre un large éventail de mesures de prévention : sensibilisation, adaptation de la car policy, récompenser et responsabiliser des collaborateurs en fonction de leur comportement de conduite, création de possibilités pour le télétravail... C’est surtout la répétition qui joue un rôle important, les actions « one-shot » sont souvent oubliées par les conducteurs.

« Aon trouve qu’il est de son devoir de signaler aux risk managers au sein des entreprises la nécessité de la prévention. Les collaborateurs circulant dans le trafic ne constituent pas uniquement un risque réel, ils ont également un impact sur l’image de marque de l’entreprise. Les cow-boys de la circulation donnent une mauvaise réputation à leur employeur. Dans ce cas, un changement de comportement s’impose. »

Comment Aon aide-t-elle les employeurs en matière de prévention ?

 

Aon contrôle les car policies des entreprises et conseille des adaptations possibles. Une car policy n’est pas juste un document, elle doit « vivre ». C’est un peu la Bible du conducteur d’un véhicule de société. Par ailleurs, Aon peut introduire des entreprises auprès de ses partenaires en prévention. Enfin, Aon transmet aux entreprises, par le biais de reportings détaillés (données et analyse), un aperçu clair de, par exemple, le top 3 des circonstances des accidents avec des véhicules de cette entreprise. Des benchmarks, sous la forme de moyennes sectorielles, peuvent également apporter des informations supplémentaires. Ce matériel chiffré est un point de départ parfait pour apporter des adaptations à la car policy.